Quelles sont les alternatives pour arrêter de fumer ?

Les dangers du tabagisme sont connus de tous et plusieurs personnes souhaitent arrêter de fumer. Mais, ils ne savent pas toujours comment s’y prendre. Il existe en effet de nombreuses méthodes pour arrêter de fumer. Cependant, il existe des conseils simples à suivre, quelle que soit la méthode que vous choisissez. Découvrez ici, ces conseils qui vous aideront à arrêter tout en confort.

Connaître ses motivations

Lorsque vous décidez d’arrêter de fumer, il est important de savoir pourquoi vous le faites. Ces raisons seront le moteur de votre décision et vous permettront de tenir durant tout le processus. Afin de vous en souvenir, vous pouvez les noter dans un carnet ou sur votre téléphone. Cela vous permettra de les relire facilement et de compléter votre liste.

Plusieurs raisons peuvent vous pousser à vouloir arrêter de fumer : 

  • pour faire des économies ;
  • être en bonne santé ;
  • pour votre futur bébé, etc. 

Chacune de ces raisons est importante pour vous aider à arrêter de fumer.

Utiliser des traitements nicotiniques de substitution

Nicotine patch, drugs, chewin gum and ecigarette used for smoking cessation isolated on green background

Il existe plusieurs traitements de nicotine de substitution. Nous avons les patchs qui permettent d’avoir un apport en nicotine tout au long de la journée. Les pastilles à sucer ou les gommes à mâcher, quant à elles, facilitent la gestion des envies soudaines de cigarette. 

Vous trouverez également des cigarettes électroniques qui sont des dispositifs qui chauffent un liquide appelé e-liquide de vapotage. Ce liquide contient de la nicotine destinée à produire un aérosol ensuite inhalé par l’utilisateur. Certes, l’arrêt du tabac doit rester l’objectif prioritaire, mais la cigarette électronique peut constituer une aide pour arrêter de fumer. 

Puisqu’il est trop tôt pour avoir une idée claire de l’impact à long terme de l’utilisation de ces produits, il est recommandé de demander conseil à un médecin avant utilisation. Des risques ou des contre-indications pourraient être identifiés dans les années à venir.

Solliciter l’aide de son entourage pour arrêter de fumer

Dès lors que vous prenez la décision d’arrêter de fumer, informez vos proches qui seraient susceptibles de vous soutenir. Donnez-vous un délai pour arrêter tout en gardant en tête que s’habituer à vivre sans tabac peut prendre du temps. Demandez à votre entourage de respecter votre décision en évitant de fumer près de vous. 

Vous pouvez vous débarrasser de tous les accessoires liés au tabagisme dans votre habitation, votre voiture et votre lieu de travail afin d’obtenir de meilleurs résultats. Anticipez les moments où vous pourriez être tenté, comme les soirées entre amis ou les moments de stress, pour prévoir une solution.

Changer ses habitudes liées au tabac

En changeant vos habitudes avec le tabac, vous pourrez vous créer une routine d’ex-fumeur. En effet, la cigarette peut occuper une grande place dans votre vie de tous les jours. Et ces routines vous aideront à garder le cap de l’arrêt.

Si vous avez par exemple pour habitude de vous réveiller et de boire votre café avec une cigarette, vous pouvez plutôt prendre une douche après le café. Vous pouvez aussi remplacer votre café par un thé. Il est conseillé de trouver une nouvelle routine pour chaque cigarette fumée par habitude. Moins vous laissez de place à la cigarette dans votre quotidien, plus vite vous pourrez arrêter. Évitez au maximum les situations qui appellent à la cigarette.

Obtenir une aide médicale

Si vous avez essayé plusieurs méthodes pour arrêter de fumer sans résultat, vous devriez en parler à un médecin. Ce dernier pourra vous conseiller des solutions médicales et d’aide au sevrage tabagique. Nous avons par exemple le bupropion, qui est une molécule destinée à lutter contre la dépendance au tabac, bien qu’elle soit à la base un antidépresseur. Elle atténue les symptômes du sevrage. Ce médicament ne peut être utilisé chez certains patients comme les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées de moins de 18 ans, les personnes souffrant d’épilepsie, etc.